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Salut !

Il est vraisemblable que les organes traditionnels sont en perte de vitesse, du fait surtout des changements des moeurs, notamment le comportement du lectorat. Ce dernier verse de plus en plus sur Internet, car véracité ironique du sort que nous reserve l’avenir, le web est plus réactif à des sujets introuvables ailleurs et surtout son déploiement est prompte ou à temps réel.

Le support papier, toujours assez crédible pour se permettre de traiter celui en ligne de rumeurs, va désormais droit au mur. Pour une question générationnelle, il a encore de beaux jours devant lui, telle l’encrier de jadis qui regardait le stylo à encre sèche -à bille- lui piquer la vedette.

Non des moindres, de grands titres « Libé,Figaro et Monde... etc. » ont tenté d’amorcer de nouvelles stratégies marketing axées principalement sur des modifications de leurs formules de présentations. Certains n’ont pas lésiné sur les plans sociaux, entre 70 et 80 journalistes de Libé ont été libérés. Et l’occasion est donnée de faire un clin d’oeil solidaire à ceux qui tentent « Rue89 »... VOICI L’EXTRAIT DU MÊME EDITO SUR LE SUJET DES NOUVELLES FORMULES ==> « Comme nos concurrents, nous avons dû nous moderniser à grands frais. »

Beaucoup sinon tous se remettent à la rescousse de capitaux, et autres emboitements aux sphères du capital avide de plus pouvoirs outre l’économique qu’il campe sans partage, qui renflouent leurs caisses pour la survie. VOICI L’EXTRAIT QUI RELATENT LES APPORTS DES POUVOIRS ECONOMIQUES . ==>« Des actionnaires capitalistes ont remis maintes fois à flot notre »navire amiral« , sans que pour autant nous renoncions à notre indépendance éditoriale. »

L’errosion de leurs revenus venant des encarts de pub, là aussi la toile se montre plus attractive aux annonceurs. VOICI UN EXTRAIT DE L’EDITO EN QUESTION QUI SOULEVE LES REVENUS DE PUB ==> « Celui de la publicité, véritable nerf de la guerre, qui peut inciter des journalistes à retenir des informations défavorables à de généreux annonceurs. »

VOICI AUSSI L’EXTRAIT DU BAS QUI BLESSE ==> « Ainsi prospèrent des titres ou sites Internet prétendant, en mauvais alchimistes, changer la rumeur en information, au nom d’un journalisme dit citoyen ou participatif. Le thème lancinant du »On vous cache le plus important« , déclinaison ad nauseam de la théorie du complot, abrite çà et là des entreprises de désinformation qui se parent des habits de la vertu. Il y aurait la presse entravée par ses liens économiques et politiques. Et des médias libres de véhiculer impunément n’importe quoi. »

Reconnaissons à tous confrères le droit de critiques... Si elles apportent des correctifs, ce sont des critiques au sens éthique. Si c’est du dénigrement, qui est une réaction de jalousie comme est dit lors et dans ce forum, c’est surtout et d’abord une insulte aux lectorats de l’organe en question. Et il faut avoir confiance dans le raffinement des lecteurs, à la rigueur de leur mental et à leurs appréhension des faits nouveaux dans la société qu’ils, eux-mêmes, forment et signent pour faire fonctionner la vie dans le sens du devant. Parmi les nouveautés que la société aborde avec joie et sérénité : LE WEB... Où l’information appartient à celui, même sans connection à la vaste toile, l’introduit dans l’ordi pour la traiter : la corriger, l’améliorer (rajouter d’autres données), la réserver (enregistrer pour éventuelle utilisation)...

Le déclic de la naissance d’une presse citoyenne, faite par la population et sur son inititive, s’est opéré à mon modeste point de vue avec le Tsunami. Le plus grand fait divers, catastrophe naturelle, de ces derniers siècles car il a causé quelques 300 000 morts et des dégats matériels de quelques 10 à 20 milliards. Toutes les rédactions des médias traditionnels, y compris les télés, ont été vaches regardant passer l’unique train et leur frayeur fut d’un canard devant un canif bien aiguisé...

Parce que les citoyens, présents au moment de la vague géante, ont vite déguéné téléphones et caméras et offert à l’humanité l’info. imagée sur tous ses angles et la plus pertinente. D’autant plus que c’étaient des touristes généralement équipés d’appareils à photos et de caméras. Que cela déplaise aux pros dont beaucoup, à l’intelligence vivace, se convertissent aux nouveaux modes de journalisme naissant et qui ne reculeront point, tel est le nouveau destin. D’ailleurs à propos du Tsunami (2001 si j’ai bonne mémoire) les organes traditionnels ont été TOUS ! et TOUS fournis d’illustrations de vidéo-amateurs et autres photographes occasionnels.

A mon avis la presse des médias dits « alternatifs », comme AGORAVOX, doit se faire une déonthologie de s’interdire la férocité conccurentielle basée l’hyper-rentabilité économique. Sinon elle reproduirait toutes les corruptions connues de ses aeuils qui ne s’adaptent aux besoins et aux réations des citoyens dont l’intelligence a beaucoup changé, après des siècles, et les moyens récents dont ils disposent.

Bon courage.