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ah la plage, le symbole de notre amour de la nature et de nos efforts pour la protéger. j’adore l’odeur des huiles solaires en arrivant sur la côte, on est alors en été : l’air salin laisse la place aux essences artificielles, la plage n’est plus qu’un amas de gens venus cramer pour retourner au bureau bronzés, la mer est l’hote de tous les déchêts abandonnés généreusement par la faune locale.

j’ai du mal à comprendre l’intérêt de lézarder sur le sable pendant les heures les plus chaudes de la journée en se tartinant de créme pour ne pas cramer tout en voulant partir avec un bronzage impeccable, avec en plus une plage noire de monde. cette période là de la journée est pourtant idéale pour une petite sieste à l’ombre des pins avant de profiter d’une soirée agréable. c’est pendant ces heures là également que les supermarchés climatisés sont vides avant d’être pris d’assaut en fin d’aprés midi par des estivants réglés comme une horloge.

ce style de vie, en plus de la pollution par les huiles et autres crémes, entrainent une surconsommation et une surpolution. dans un premier temps les estivants prennent tous leurs voitures pour rejoindre leurs lieues de villégiature, avec les bouchons et l’émission de gaz qui en découlent. un vacancier consomme ensuite beaucoup plus d’eau que pendant ses périodes actives, 2 à 3 douches par jour plus douches post baignades, absorption d’eau proportionnelle à la dose d’uv reçue... il est aussi toujours amusant de voir des gens cuire au soleil l’aprés midi avant de partir se promener avec la clim quand la température diminue ! tout cela dans des villes « gagnées » sur la nature et qui modifie les écosystémes alentours.

les français partagent dans leur majorité le combat de nicolas hulot pour la protection de l’environnement mais ne se rende pas compte que dans leurs gestes quotidiens ils participent à sa dégradation. c’est en analysant et changeant nos habitudes que nous diminueront notre impact sur la planéte.