Loÿse. Excellent la « taxifolia linguistique » !! Je la replacerai, si vous le permettez.
Sur le fond, il me semble que dans l’Union européenne, il est évident que depuis l’arrivée de l’Angleterre, le français et l’allemand ont pris une claque, même si les fonctionnaires et politiques européens font tout pour le cacher, au nom du multilinguisme. Le reportage d’il y a quelques mois sur Arte, « L’Europe de la défense », montrait clairement que les état-majors militaires avaient choisi l’anglais comme langue de travail. La plupart des documents, des enquêtes européennes sont en anglais sur le site Europa, les petites annonces exigeant illégalement un anglais fluent ou « same level » sont légion, au point qu’un australien a plus de chance d’être embauché à Bruxelles qu’un italien parlant un anglais moyen ! Plusieurs pays dont la France reçoivent parfois des documents européens non-traduits de l’anglais, etc... Il y aurait de quoi remplir un article sur ces faits que la plupart des médias passent sous silence. Et que fait l’état ? Il rend l’anglais quasiment obligatoire : dans certains collèges en 6e il n’y a de « choix » en première langue qu’entre anglais ou une filière bilingue anglais-allemand... (probable accord officieux entre FR et Allemagne pour se soutenir mutuellement) Il est donc urgent de poser les vraies questions :
- Le multilinguisme est-il autre chose qu’un mythe, un cache-sexe du tout-anglais en europe ? Nos politiques parlent-ils tous trois langues étrangères à un niveau fonctionnel ? Est-ce envisageable pour toute la population européenne ? (je passe sous silence l’absurde intercompréhension passive) Rappelons que les exemples de supposés paradis du multilinguisme, comme la Belgique et la Suisse, se sont révélés en conflits linguistiques permanents, une grosse pagaille avec beaucoup de tensions entre communautés au point d’envisager l’anglais pour tous comme deuxième langue.
- L’UE porra-t-elle se construire avec plusieurs catégories de citoyens : ceux de la ou des langues de travail, et les autres... le deuxième choix, les petits. (Est-ce à dire que l’Italie et la Grèce, sont des pays sans culture... Il faudrait que l’Italie se réveille, elle qui a rendu l’anglais obligatoire à l’école)
- Le besoin d’une langue auxiliaire commune se fait chaque jour plus évident, dans l’UE et aussi dans un monde globalisé. Si nous raisonnons comme des businessmen, il faut choisir le meilleur produit, une langue neutre, facile, proche de nos racines, le meilleur rapport qualité prix, temps/efficacité. Or, cette solution existe, attestée par de nombreuses expériences et des rapports indépendants (rapport Grin, commandé par la france, Haut-conseil pour l"’éducation, et boycotté par les médias traditionnels), c’est l’espéranto.
Pour plus de détails à ce sujet, il existe des articles détaillés et de nombreux liens, sur Agora Vox, articles de M. H.Masson, qui ont d’ailleurs suscité des discussions animées tant le sujet, qui recoupe celui de cet article, est riche et polémique.
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