@ Loindelà
J’adhère complètement à votre analyse. L’auteur nous sert une soupe pathétique à la sauce libertaire tendance gauchiste.
La banque, comme n’importe quel commerçant, vend un service qui a un coût et une utilité. En outre, le client conserve son libre arbitre pour souscrire ou ne pas souscrire, à que je sache !
La libre concurrence, le droit de la consommation, les assos de consommateurs sont là pour faire en sorte que l’appétit de marge des acteurs économiques ne déborde pas des règles acceptables dans une société de liberté.
A partir de là, faire un procès à une banque qui se propose d’aider à mettre le pied à l’étrier à de jeunes diplomés qui supportent de nombreuses dépenses d’installation (premier aménagement de logement, première voiture pour aller bosser, première « garde robe » pour avoir un look professionnel, ... tant de choses évidentes mais qui doivent être financées sur une courte période), cela frise la mauvaise foi.
Mais peut-être que le fond de la pensée de l’auteur réside dans le fait que ce devrait être à l’Etat et donc à la solidarité nationale de pourvoir les besoins de nos chers petits sous prétexte d’égalité des chances ? Eternel refrain de l’assistanat social.
Enfin, l’auteur nous afflige avec ses propres convenus sur la terrible manipulation mentale qu’est la publicité ! Nous serions tous à l’insu de notre plein gré de stupides marionnettes qui consommeraient ce que les publicitaires nous disent de consommer ! Si c’était le cas, aucun nouveau produit ne ferait jamais de flop ! Ce refrain de type « 99 FF » a son fond de vérités mais il me semble abusif de l’extrapoler à ce point.
Bien cordialement,
Icks PEY
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