Vous oubliez trois éléments factuels dans votre argumentation :
1) les partisans du NON campent sur des positions politiques contradictoires (moins d’Europe politique/plus d’Europe politique)
2) face à cette impasse politique du non, la majorité des électeurs ont préféré NS à SR et ont, par prudence, choisi la voie parlementaire promise par celui-ci pour sortir de l’impasse avérée du NON (pas de plan B majoritaire possible) sans trop de risque. Ils ont ainsi doublement révoqué le vote de 2005 sur le fond (les candidats en faveur du Non ont été très sévèrement battu en 2007) et sur la forme (le mode de ratification)
3) SR ne peut, ayant été aussi battu sur ce point, que s’incliner devant ce fait que les français lui ont préféré NS et son programme. Elle n’est pas présidente et n’a donc pas à demander un référendum qui serait organisé par NS et serait en contradiction avec la promesse qu’il a faite aux électeurs français ainsi qu’à nos partenaires européens.
Les partisans du Non n’ont qu’à s’en prendre à la vacuité de leur position qui ne s’est traduite par aucun effet positif pour améliorer le traité sur le fond et pour cause : ils n’étaient en rien d’accord, même chez les nonistes de la gauche de la gauche , sur le sens à donner à leur refus.
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