Je pense qu’on pourrait résumer le débat à un niveau très simple : les espérantocrates maîtrisent l’espéranto mieux que l’anglais, c’est pourquoi ils préféreraient voir l’espéranto en lieu et place de l’anglais sur la scène internationale. Logique. Pour cela, il faut prendre quelques raccourcis :
- Affirmer que la facilité intrinsèque d’une langue a une importance majeure dans l’apprentissage de ladite langue.
- Affirmer que l’espéranto est neutre politiquement (ce qui n’est possible que grâce au nombre limité d’espérantophones.)
- Affirmer que l’espéranto est une langue parfaitement claire, simple, élégante et internationale - ce qu’elle n’est pas, de un parce que c’est impossible, de deux parce qu’elle a des défauts ( http://www.xibalba.demon.co.uk/jbr/ranto )
- Supposer qu’il n’y aurait aucune disparité d’aptitudes entre les locuteurs dans un monde espérantophonisé (c’est Kroko qui me l’avait sortie, celle-là).
Avec en prime, une tactique assez savoureuse, qui consiste à argumenter pour les langues internationales lorsqu’on veut promouvoir l’espéranto, tout en argumentant contre les langues internationales lorsqu’on veut attaquer l’anglais. La contradiction ne semble poser aucun problème.
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