Re-Salut Masuyer,
Au XIXè siècle, c’était de la bêtise qu’était né l’amalgame : on fit ériger un bouc émissaire sur le dos duquel il fallait essuyer tous les défauts inhérents à une mauvaise politique du système.
Il n’y a pas de plus irremplaçable et moins précieux bouc émissaire que celui qui n’appartient pas à la famille ; celui qu’il serait très facile de sacrifier ; la famille elle, elle est pure : seul ne saurait la souiller que l’étranger ; d’où le recours à des ségrégations et des interprétations raciales : il fallait exclure racialement le bouc émissaire pour pouvoir le sacrifier, et faire exorciser ainsi tous les maux sur son dos.
L’ashkénaze était-il si étranger que cela, aussi sémite (oriental) que cela, pour l’extirper de ce corps occidental ?!
Indéniablement la réponse est négative.
Masuyer, tu as bien fait de faire référence à la langue yidish et à ses origines indoeuropéennes. C’était pointer l’origine ashkénaze du doigt, pour nous rappeller que les ashkénazes sont d’origine khazare (Europe de l’Est), et qu’ils vécurent initialement sur la frontière entre l’Occident et l’Orient. Etait-ce une raison pour les considérer corrompus ?!!!
Cher Masuyer, ceux qui ont rendu les Khazar des sémites ce sont eux ceux qui se sont trompé et dans la forme et dans les faits. Ils ont « sémitiser » des non sémites. C’était juste un prétexte pour exclure leurs « mauvais » frères. Ne dit-on pas que « quand on veut se débarrasser de son chien on prétend qu’il a la rage » !!!
Agoravox utilise les technologies du logiciel libre : SPIP, Apache, Ubuntu, PHP, MySQL, CKEditor.
Site hébergé par la Fondation Agoravox
A propos / Contact / Mentions légales / Cookies et données personnelles / Charte de modération