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Internaute 8 décembre 2007 09:53
Internaute

Le monde n’est pas qu’un système économique, loin s’en faut. D’autre part il est tellement divers et les contacts internationaux touchent si peu de gens (combien de français ont-il parlé à un allemand l’année dernière ?) qu’une synthèse qui verrait un ordre derrière tout cela part de fausses hypothèses.

Vos chiffre du chômage (192 millions sur 6 milliards) ne signifient absolument rien, tellement les disparités et le ressenti individuel du chômage sont différents d’un pays à l’autre.

Le problème vient de ce que les journalistes sont trés sensibles aux millions de dollars et comme les flux financiers se mesurent en milliards de dollars ils en parlent tous les jours comme si c’était la seule chose qui existait au monde.

Vous essayez de dénoncer « les riches qui volent aux pauvres » et tout l’article traîne une bien-pensance nauséabonde. La richesse des riches vient du travail des riches. Comme disent les socialistes, la terre appartient à celui qui la travaille. Le Pétrole devrait appartenir aux compagnies pétrolières qui l’on découvert et exploité. Au lieu de cela on en a fait cadeau à des gens qui ne faisaient que marcher par dessus sans rien en faire et n’ont jamais travaillé pour l’extraire. Les riches ont ouvert depuis longtemps les coffres de leurs banques et les livres de leurs université au monde entier. Si les laboratoires de recherche médicale du Burkina-Fasso comptent toujours sur l’institut Pasteur ou les laboratoires américains pour trouver un remède au sida, ce n’est tout de même pas la faute aux « riches ».

Nous avons au contraire mis en place des règles économiques beaucoup trop laxistes, beaucoup trop libres et qui mettent en péril nos économies par une concurrence déloyale qui nous vient du tiers monde. Le rôle de l’Etat est d’établir des règles du jeu assez stricte pour défendre les intérêts de la nation et pas seulement la marge bénéficiaire de quelques prédateurs internationaux. Ces prédateurs ne font partie d’aucune machination mondiale. Ils sont simplement des opportunistes qui bien-entendu poussent dans le sens de leurs intérêts mais n’existeraient pas si les politiques avaient posé des limites. C’est comme un étalage de viande à ciel ouvert qui est rempli de guêpes affamées. Il suffit de mettre une cellophane sur la viande pour que les guêpes s’en aillent et que le marché continue.



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