Philosophe et historien des religions, Mircea Eliade s’est imposé comme l’un des penseurs les plus originaux du XXe siècle pour qui, de par l’universalité de sa symbolique, l’humanité constitue une profonde communauté culturelle. Était-il un illuminé parce qu’il a consacré sa vie à étudier le sacré - trait d’union de l’ensemble de son oeuvre - et parce qu’il a tenté, simplement, de nous convaincre que la religiosité est en chacun de nous, avant de devenir un production culturelle de l’homme ? Quelle idée a-t-il eu d’écrire l’Histoire des Croyances et des idées religieuses, De Mahomet à l’age des réformes ? On dit, je dis bien, on dit que cette somme est une référence pour qui souhaite retracer la naissance et l’origine des religions et des croyances. Faut-il être croyant pour s’ouvrir à la culture des religions ? Et si je dis que j’ai trouvé enrichissante la lecture de cet ouvrage, en suis-je répréhensible ? Cette vision des syncrétismes et des influences, chez Eliade, pourrait-elle, je me hasarde à poser la question, nous faire comprendre que nous sommes tous citoyens du même monde ?
Pierre R.
Montréal (Québec)
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