Concernant la SNPE et les autres sites sensibles :
Le FBI prévient la France d’un risque d’attentat fin août. Le 1er septembre, la gendarmerie avertit la SNPE, qui met en place un plan de sécurité interne. Mais l’usine AZF, juste en face, classée « risque Seveso 2 », ne bouge pas. Le 12 septembre, toutes les entreprises sensibles de la région sont placées sous protection sauf... AZF. Le 17, réunion de sécurité à la préfecture avec les dirigeants de Motorola, Airbus et de la SNPE. Ceux d’AZF ne sont pas invités. Le lendemain, le directeur d’AZF découvre par hasard, au cours d’une réunion à Auch, que la SNPE est sous Vigipirate renforcé. Le 19, l’aiguillage d’une voie ferrée desservant l’usine d’AZF du Pas de Calais est saboté avant le passage d’un train plein d’ammoniaque et l’accident est évité de justesse. Le 20, le directeur d’AZF Toulouse convoque enfin 80 employés de l’encadrement et fait afficher les consignes de sécurité. L’explosion se produit le lendemain.
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