C’est vrai que le problème de l’immigration, ce n’est pas le problème de la majorité des français. Selon les époques et les besoins, ceux qui nous dirigent ont l’art et la manière de trouver des boucs émissaires.
Avant d’être des ghettos, je considère les cités dites "difficiles" comme des quartiers populaires avec de vrais gens qui aimeraient avoir un meilleur pouvoir d’achat, un peu plus de sécurité pour le présent et pour l’avenir de leurs enfants.
Je suis une fille d’immigré qui a eu énormément de difficultés scolaires pour la simple et bonne raison que j’allais à l’école parce que c’était obligatoire mais je ne voyais pas l’intérêt d’apprendre à lire et à écrire puisqu ’à la maison les filles n’avaient pas le droit de lire. Mes parents n’étaient pas des imbéciles, ils faisaient comme ils avaient appris.
C’est vrai qu’à cette époque l’autorité masculine n’était pas remise en cause, l’égalité homme/femme ne posait pas encore de problème pour ces messieurs qui trouvaient dans leur statut de chef de famille une satisfaction pour leur égo. Un homme à la maison, qui s’occupe des enfants et de la maison mais qui ne ramène pas de salaire est à égalité avec des millions de femmes. Pourquoi cette situation déclancherait-elle une déprime chez un homme ? Le genre masculin découvrirait-il la dépendance financière dans laquelle les femmes ont été tenues avec l’ordre d’être heureuses !
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