• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Signaler un abus

Sylvain Reboul 15 mai 2008 13:42
Sylvain Reboul

Une phase de rupture claire pour n’être pas seulement verbale sera nécessairement révolutionnaire et donc violente. Une révolution non-violente supposerait en effet que les forces réactionnaires renoncent à utiliser la force et les moyens économiques qu’ils ont de mettre le pays à feu ou à sang ou de l’asphyxier (fuite des capitaux etc) jusqu’à le rendre exsangue ; elles ne sont pas démocratiques et le seront encore moins si l’on touche à leurs intérêts vitaux.

Une révolution violente est nécessairement terroriste et je doute que la majorité de la population soit prête à une aventure révolutionnaire nécessairement prolongée et très coûteuse en vies humaines et en libertés individuelles (ne serait-ce que celle de consommer : les magasins seront très rapidement vides) et qui, à mon sens, n’est pas possible et surtout pas souhaitable dans les conditions de la démocratie politique.

Ce n’est pas pour rien que le PS a renoncé au terme de révolutionnaire (dans l’opposition) alors qu’il sait ne pouvoir et au fond ne vouloir que pratiquer une politique réformiste au gouvernement (il en serait de même pour Besancenot, s’il avait une chance de parvenir au pouvoir, ce que, comme vous le savez, il ne veut pas.

 

 

 



Palmarès