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rol8329 27 juin 2008 19:02
Breton8329

1.- Vous trouverez ci dessous l’article du monde qui relate les conditions dans lesquelles s’est déroulée cette scène de violence à l’encontre d’un élève et qui détaille les antécédents judiciaires du professeur. Si c’est lui le héraut de la cause enseignante, alors c’est que le malaise de l’éducation nationale va bien au delà de ce qu’on perçoit. Il y a visiblement une perte de sens et de repère chez les professeurs qui soutiennet cet homme, ce qui est très préoccupant. Votre position est ridicule et nauséabonde : un colosse aviné de 90 kg persécute un enfant de 11 ans et 30 kg. Le corps enseignant fait une pétition pour soutenir son collègue tortionnaire. Si on a plus le droit de torturer librement les enfants dans les classes, où va t’on ? Et d’en appeler au droit régalien de correction. Vous êtes pitoyable.

 

2.- Article paru dans l’édition du monde du 27.06.08 :

Ce matin du 28 janvier, Alexandre, 11 ans - un élève bien noté par ailleurs - n’avait pas obtempéré à la demande de l’enseignant. "Il a laissé ses vêtements et des cahiers sur la table. D’un revers de main, je les ai envoyés par terre", explique José Laboureur en mimant son geste. Selon lui, l’élève lui renvoie alors un "sourire moqueur et dédaigneux", soufflant dans sa direction. "Et c’est là que tout a commencé", raconte le professeur. "Je l’ai emmené fermement vers le fond", dit-il, - les autres élèves, choqués par la scène, ont raconté aux policiers qu’il l’avait "traîné" - puis "je l’ai poussé", poursuit-il - les témoins assurent qu’il l’a "plaqué contre le mur" avant de le soulever à plusieurs reprises.

C’est à ce moment qu’Alexandre - "30 kg, 1,46 mètre", rappelle son avocat, Me Emmanuel Riglaire - a lancé le fameux "connard". "En vingt-neuf ans de métier, c’est la première fois que je subissais un tel outrage. J’ai réagi en père de famille, c’était une réaction spontanée", se justifie aujourd’hui José Laboureur. Après avoir obtenu des excuses, celui-ci décide "de clore" cette histoire, non sans recommander aux élèves de ne pas en parler à leurs parents. "Sinon, ça ira mal", menace-t-il, selon ces élèves.

PROBLÈMES D’ALCOOLISME

L’incident en serait resté là si le père d’Alexandre, gendarme de profession, n’était allé se plaindre au commissariat. C’est que, selon lui, l’affaire ne se réduit pas à une simple gifle. Elle procède "de violences contre un mineur de moins de 15 ans". M. Laboureur, professeur très bien noté par sa hiérarchie, est un homme semble-t-il fragilisé. Souvent absent. "Pas un criminel, mais quelqu’un d’impulsif", souligne le procureur. Une personne en proie à des problèmes d’alcoolisme et de comportement. Et le représentant du ministère public de rappeler qu’entre 1999 et 2001 sa première épouse a déposé trois plaintes contre lui pour des actes de violence. En 1990, il a suivi une jeune fille sur un parking, lui intimant : "Viens ici, salope."

Pour M. Beffy, qui aurait préféré régler cette affaire selon la procédure du plaider-coupable afin de ne pas avoir à requérir en audience publique, "les difficultés du métier d’enseignant sont réelles". Mais un professeur est censé "être maître de lui et garder son sang-froid face à un enfant de 11 ans". Selon le code pénal, il ne peut éventuellement gifler qu’après avoir employé toutes les autres méthodes. Ce matin-là, José Laboureur a bousculé et mis une claque, sans autre forme de procès. Jugement le 13 août.

 

3.- Un dernier détail, pour contrebalancer votre vision idilique sur ce professeurs : qu’est ce qu’il faut faire pour être mal noté dans l’éducation nationale ? Parce qu’avec un profil comme celui là, ce messieur aurait depuis longtemps quitté l’endroit où je travaille.



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