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E-fred 21 juillet 2008 21:16
E-fred

à morice

merci pour l’article, vous ne prenez pas de gants, mais en tant qu’Alsacien, je ne me sent pas offusqué...combien de personne "engagées de grée ou de ofrce"...allons nous continuer à stigmatiser dans chaque région et avec leurs habitants jusqu’à la nuit des temps... ?

Le lien avec Zemmour ne passe pas

http://(http//kessy007.blogspace.fr/611666/Eric-Zemmour-danger-pour-la-France/
 

merci Gazi pour vos précisions :

Sont ainsi passés à la trappe, non les « Malgré-Nous » mais les « Avec Eux », c’est à dire ceux qui, comme dans le reste de l’Allemagne ont appartenus à des organisations nazies non militaires (Jeunesses Hitlériennes / HG, Front du Travail / DAF, Associations des conducteurs / NSKK, Ligue des Jeunes Femmes Allemandes / BDM, etc..) comme simples adhérents ou à des postes de responsabilité.


Chez nous, dans notre village, un gars engagé dans l’armée allemande (sergent unter-offiziert) fesait le beau lorsque les allemands ont contre-attaqué pendant l’hiver 1945. A son retour d’internement, il a vécu ensuite ici jusqu’à sa mort ( mais bcp de gens lui en voulait).

Au début de l’année 1945, dans une contre offensive de l’armée allemande pour reprendre Strasbourg, une unité d’une trentaine de chars « Königstiger » était stationnée à Wittisheim au lieu dit Entenbühl. Le convoi parti en direction de Bindernheim s’est enfoncé dans le sol marécageux à Neunkirch, perdant heureusement près de deux heures. Les trois observateurs du clocher de l’Eglise de Rossfeld ont fourni les renseignements aux adversaires.
http://ciedechars.francaislibres.net/pages/sujet.php?id=histoire&su=38


René MAYER  ?

D’importants débats parlementaires, comme le vote du projet de loi d’amnistie, en chantier depuis juillet 1952, marquent sa présidence du conseil. Lorsque à l’occasion du procès des assassins d’Ouradour-sur-Glane, membres de la division Das Reich, la justice condamne des alsaciens membres de cette division, René Mayer prend l’initiative d’un projet de loi d’amnistie pour les incorporés de force.

Le 12 mai, il avait demandé des "pouvoirs spéciaux" pour réaliser des économies et instaurer des recettes nouvelles, touchant notamment aux privilèges des bouilleurs de cru. Ce libéral cherchait à réduire de 100 milliards le déficit de l’Etat. Le 21 mai 1953, l’Assemblée lui refuse la confiance par 328 voix contre 244. Sur les 83 députés gaullistes, 71 votent contre lui, dans l’espoir de retarder la ratification de la CED.

René Mayer redevient un simple parlementaire et, après avoir pris position pour des poursuites visant les dirigeants communistes à la suite de l’affaire Duclos lors de l’imaginaire complot des pigeons, se tient relativement en retrait de l’agitation politique durant plus d’une année. A l’Assemblée, le député de Constantine se consacre essentiellement aux débats européens et à ceux que concernant l’Indochine et l’Afrique du Nord. Il ne participe pas au gouvernement Laniel. Il vote certes l’investiture de Mendès France, et approuve les accords de Genève mettant fin à la guerre d’Indochine, mais revient au-devant de la scène en étant l’artisan de la chute de ce dernier, le 6 février 1955. Dans le débat particulièrement agité sur l’Afrique du Nord, il affirme que la politique du gouvernement en Algérie "favorise l’aggravation de la situation en Algérie" et porte l’estocade finale dans une formule tranchante : "Je ne sais pas où vous allez, mais je ne puis croire qu’une politique de mouvement ne puisse trouver un moyen terme entre l’immobilisme et l’aventure". Les partisans de Pierre Mendés France ayant pris la direction du parti radical, il en est exclu avec Léon Martinaud-Déplat, Bernard Laffay et Jean-Paul David, lors de la rupture du parti avec le RGR.

Appelé aux fonctions de président de la Haute-Autorité de la Communauté européenne du charbon et de l’acier (CECA), le premier juin 1955, René Mayer succède à Jean Monnet. Il se met en congé parlementaire. A ce poste, il participe à toutes les négociations sur le Marché commun et contribue à leur succès. Sa carrière parlementaire s’achève avec la dissolution de l’Assemblée nationale par Edgar Faure en décembre 1955. Les élections législatives sont suspendues en Algérie et l’ancien ministre ne cherche pas à se faire réélire en métropole. Il résilie ses fonctions à la CECA le 15 octobre 1957 et retourne dans le secteur privé, où il est, simultanément ou tour à tour, président du Comité permanent de la Sofina (Société de financières de transports et d’entreprises industrielles), président de la société du Nickel, dont les principaux actionnaires sont la Banque Rothschild et la Banque de l’Indochine, président de la société de recherche pétrolière, Eurafrep SA, administrateur des Grands travaux de Marseille, etc. Il préside en outre le conseil d’administration du Conservatoire national des Arts et Métiers.

Retiré de la politique active, René Mayer qui a réintégré le Parti radical en 1961 est désigné comme président d’honneur de l’Organisation française du Mouvement européen. Toujours préoccupé des questions publiques, il agit surtout en faveur des réfugiés et des organisations juives, comme l’Alliance israélite. Ayant conservé des liens avec le général de Gaulle revenu au pouvoir, il intervient pour faire sauvegarder les intérêts des juifs d’Algérie lors des conversations qui aboutirent aux accords d’Evian.

Heum heum heum...
 



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