Si l’apparition des lecteurs numériques respecte les droits d’auteurs, la diffusion des œuvres et ne nuit en rien à la création littéraire, on ne peut qu’aller dans ce sens, à l’exception près, c’est que c’est une fois de plus déplacer une industrie vers la Chine au détriment de l’économie européenne.
En ce qui concerne les formats de lecteurs, sont-ils stabilisés ? N’est-ce pas là encore un combat de multinationales pour emporter un marché mondial juteux.
Nous avons déjà connu cela de nombreuses fois.
Fin des années 90 pour les périphériques de stockages informatiques (lecteurs syquets, Zip, CD, MCD, ...)
la télé haute définition, les GPS, DVD, ...
Je suis totalement opposé à la mise à disposition gratuite de quelque œuvre que ce soit.
Lorsque vous mettez vos tripes sur le papier pendant des mois, il est juste de recevoir une rétribution.
Le tout gratuit est un leurre, une batardisation de la création, une manifestation supplémentaire de notre société de consommation qui pousse à faire croire que l’acquisition libre est un droit, l’appropriation une obligation sans retour.
J’entends sans arrêts des arguments tels que : c’est mon droit, c’est ma liberté !
Liberté de merde, excusez-moi le mot, mais au nom de quel droit n’importe qui pourrait s’approprier le labeur d’un autre, drôle de société, notion bizarre du mot respect.
Tant qu’il y aura des livres pour les toucher, les sentir, tourner les pages, il y aura le bonheur de lire.
Un petit détail : a-t-on validé les effets secondaires de passer des heures devant un écran ? Pour le lecteur assidu, n’y a-t-il pas un risque ?
Ce n’est pas parce qu’une industrie a envie de s’en mettre plein les poches qu’il faut la suivre aveuglément.
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