En réponse à l’attaque de Marsu sur Daniel Milan
Voici la biographie complête de Marsupilami « en exclusivité par le sublime Falloujah »
Le bureau des enquêtes précieuses est garânt de la haute qualité de l’oeuvre et des informations, ainsi révèlées.
Marsupilami en quelques titres
Directeur de la maison d’édition Tsahal ma chérie
Co-adjuteur de la boîte de nuit Shoking et rutabraguette tendance Sado-maso avant gardiste faussement qualifiée par les naïfs et les incultes, de Pasolinienne alors qu’elle est beaucoup plus que cela.
Sous directeur du bi-hebdomadaire suce mon pouce à la récré magasine d’éducations salivaires et saphiques pour les jeunes qui en veulent.
Gérant de la maison de la bimbo pour son côté très catho le sein de la mêre avant pampers " ou de l’a marriiiiie comme on dit chez les ploucs.
Président de l’associatiation trumaux et laiderons il donne dans sa grande charité beaucoup de sa personne en se postérisant pour l’exemple afin de leur donner pleine et entière visibilité/
Monsieur Marsupilami présentez vous ! qui êtes vous donc ?mécène au grand coeur, homme de grand esprit ! parlez à nos lecteurs, ouvrez les vannes de vos humanités.
Marsupilami par lui même
Je suis un bien-pensant et mets un certain prix à mes petites certitudes. Je les protège tant que je peux contre tous ceux qui ne pensent pas comme moi. Je n’aime pas les nouveautés, les philosophes me font peur, l’intelligence me dégoûte, les pauvres me font peur, mes voisins me font peur. J’aime les traditions et puise dans le passé des références culturelles rassurantes. J’aime l’ordre par-dessus tout.
Je trouve que les libres-penseurs sont trop libres, et surtout qu’ils pensent trop. On devrait faire taire les esprits qui diffèrent trop de ma façon de penser, au nom de mon rassurant confort d’esprit que certains libres-penseurs qualifieraient de « petit bourgeois ». Je ne reconnais que l’autorité en vigueur dans mon pays, en honnête républicain que je suis. Je suis pour le fait que les citoyens paient leurs impôts. J’appartiens à ceux qui, officiellement, s’acquittent dûment de ce genre de dettes et qui ne se privent pas pour le faire savoir aux voisins, qui le crient sur les toits au besoin, tout en trichant sur la déclaration du montant de leurs revenus. Oui, l’hypocrisie fait partie de mon monde, de ma culture, de ma manière de penser, je suis de ces grands hommes qui ne s’emcombrent pas de questionnements futiles, à l’heure des grandes délations comme de coutume en ma belle armoirie.
L’apparence est très importante à mes yeux. Je préfère avoir affaire à un homme véreux dans le fond car je le sais me ressembler, mais « bien comme il faut » en surface, plutôt qu’avoir affaire à un homme foncièrement honnête mais suspect aux yeux de la société. Dans le premier cas mon honneur sera sauf au regard de cette société de laquelle je suis issu. Mes véritables frères, ce sont ceux qui me ressemblent : bourgeois uniquement préoccupés par le confort de leur esprit et de leur corps, et les biens matériels qu’ils peuvent amasser au fil des ans. Penser autrement signifierait perdre l’estime de mes pairs, perdre mes richesses matérielles, perdre mes certitudes si rassurantes, si confortables.
Je suis égoïste. Je ne désire pas partager, même avec ceux que j’appelle mes frères (ces « petits bourgeois » que décrient les libres-penseurs) les richesses terrestres que j’ai accumulées avec avidité. Mon sens de la fraternité, qui est déjà très sélectif au départ, cesse net dès que j’entends le joyeux cliquetis du verrou de mon coffre-fort. Une chose surtout est sacrée, à mes yeux, aux yeux de mes voisins, aux yeux du monde entier : l’argent.
L’important, en somme, c’est de faire bonne figure devant ses voisins, ses amis, son percepteur, son évêque, même si dans ce dernier cas il est de notoriété que l’on fréquente les maisons closes. Les apparences avant tout, il n’y a que ça de vrai. Seules les apparences sauvent. Le reste -tout ce qui n’est point d’ordre visuel, tout ce qui n’est pas vestimentaire, ostentatoire, tout ce qui n’est pas façade- n’est rien qu’idées sans lendemain, fort mal admises par ceux qui forment la corporation des bien-pensants dont je fais chèrement partie.
Agoravox utilise les technologies du logiciel libre : SPIP, Apache, Ubuntu, PHP, MySQL, CKEditor.
Site hébergé par la Fondation Agoravox
A propos / Contact / Mentions légales / Cookies et données personnelles / Charte de modération