Au delà du conditionnement soit médiatique soit socio-culturel, au delà du filtre cognitif, l’expérience traite de la disponibilité des sens et de ce point de vue, est- il si surprenant que l’oreille devînt selective dans le grand rouleau compresseur de l’heure de pointe newyorkaise ? Le robot voyageur n’ignore pas la musique, il ne la reçoit pas comme telle, groupe ou pas groupe, mimétisme ou pas mimétisme, nurge ou panurge.
La musique est un support d’émotion et un langage. Son domaine d’évolution ne peut être que le silence.
J’ajoute que ce silence doit être spatialisé, ne serait-ce que pour permettre l’épanouissement du son, ce qui élimine les écouteurs dans la recherche d’une perception émotionnelle et "sociétale" de la musique.
L’expérience, si interessante fut-elle, ne me surprend pas ; elle était jouée d’avance.
Demandez donc à un peintre de peindre sur une toile déjà maculée, ou à un poête de d’ecrire un livre déjà publié... (je sais je sais, je les coupe en quatre...)
Gros risque, tout-de-même pour un Stradivarius ; J’ai du mal à croire ce truc là : Vous savez que les concertistes doivent les enfermer dans des coffres, les menotter à leur poignés, declarer leur itinéraires, prendre des taxis aggrées, etc, avec un Stradivarius ? Alors, le métro à l’heure de pointe, vous savez...
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