et ce désastre systémique a été acceléré par les évenements du 11/9 : Les neo-cons ont reculé l’écheance de l’effondrement financier américain, mais ce faisant ils ont creusé l’abysse de son lit. La crise d’internet est une sorte de prémice avant l’heure, appliquée à une fausse économie virtuelle, qui aurait dû nous avertir qu’ensuite la finance montrerait les limites de sa virtualité, puis l’économie réelle.... mais la nature humaine en décide autrement, y compris chacun de nous en consommateur qui a besoin de rêver, et de signer des prêts indécents même en dépit de la raison, vantés à l’époque par Nicolas Sarkosy...
On ne peut pas mener pendant 8 ans une nation sous économie de guerre, sans contreparties venues des états en guerre eux-mêmes, comme l’Europe l’a fait avec le plan Marshall adopté en bon ordre entre pays qui résonnent de la même façon. La guerre ne produit rien comme le blé ou la manufacture.... elle ne produit que le néant des victimes, le chaos des déplacés, la ruine des actifs immobiliers ou industriels. Comment vendre de la richesse à l’Irak dont le ventre mou des classes moyennes a fui à l’étranger, avec la haine d’Oncle Sam en plus ?....
Aucunes contreparties au Moyen-Orient (à part peut-être l’or noir, mais là encore à quel prix pour le contribuable américain / Halliburton, Blackwater etc...). Si le Moyen Orient s’est développé à sa manière (et dans un bain de sang permanent dû à nos interventions là bàs pour l’or noir) depuis que l’Europe a émergé du siècle des lumières, c’est aussi que le Moyen Orient ne souhaite pas notre modèle de développement, mais bien un autre modèle, à un autre rythme, avec une grille de valeurs différente. L’or noir a crée des poches de richesse plaquées sur la tradition musulmane sans aucunes conséquences économiques, si ce n’est creuser un fossé abyssal entre les have et les have-not (voir les saoudiens quand ils viennent à Genève l’été...) .
La crise systémique creuse son lit dans les sables saoudiens, irakiens, afghans, et israéliens. ce ne sont pas les projets fous de marina au Quatar ou la marina du cèdre au Liban qui peuvent inverser un processus non accepté par les peuples du Moyen Orient. Ni une piste de ski sous radôme en plein désert.
Il faudrait un journaliste fort (Chossudovsky ?) pour développer ces liens, qui au niveau financier doivent permettre d’y voir plus clair au niveau économique et social, pour ne pas parler du politique qui est à la ramasse depuis la dernière guerre mondiale au Moyen Orient.
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