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l_intello_du_dessous 14 février 2006 15:21

Je ne suis pas un « Monsieur » (l’intello est une femme !) et je persiste à penser que la correction de fautes d’orthographe n’est pas un manque de respect à la personne qui a écrit un texte. J’ai participé à la publication d’un livre de témoignages relatant des expériences extrêmement difficiles, et corriger les fautes d’ortographe n’était qu’un moyen de rendre au texte l’importance du fond sans que le lecteur ne soit gêné par la forme.

Je n’ai jamais vraiment bien compris pourquoi le fait de faire des fautes d’orthographe attirait très souvent le mépris de certains lecteurs. J’y vois un peu ce que vous dénoncez ; on fait passer la forme avant le fond ; on ne s’intéresse pas à l’expérience de l’auteur, mais on juge l’auteur sur sa façon d’écrire.

Faire cet exercice de correction n’empêche pas la compassion vis à vis de l’auteur ni de saisir l’horreur de sa situation. L’expression du respect et de l’indignation face à certaines méthodes se fait plus aisément à l’oral. Etes vous sûr que cet exercice écrit n’était pas suivi d’une discussion avec la classe dans un cadre moins « formel » ? Faut-il obligatoirement faire rentrer l’aspect moral et humain dans le formalisme de l’exercice écrit ?



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