- 40 000 ans à -8000. Ces données viennent de mes cours (je préfère m’y fier plutôt qu’à wikipédia, mais à la relecture, je concède que ce n’est pas clair. Je me suis sans doute trompée sur ce point, je l’admet. )
S’installer, se répandre, sans doute... mais l’humain n’a pas créé une nouvelle espèce, il n’a pas augmenté la biodiversité de la planète, il a juste augmenté localement les effectifs d’une espèce préexistante, c’est tout ! Pas de quoi réhabiliter l’action humaine en la matière, si tel était votre but dans ce paragraphe !
Des espèces qui sinon, localement, ne se seraient pas développée (la couverture forestière n’est pas favorable à tout le monde et sans l’être humain il n’y aurait pratiquement que ça en France. Pas de quoi nous descendre complètement en matière de deforestation
L’écosystème disparaîtrait, peut-être, mais les espèces qui le constituent, ça m’étonnerait. Pour la bonne raison que ces espèces ont certainement préexisté à l’arrivée de l’humain (je ne pense pas qu’il y ait eu spéciation en quelques siècles seulement... ). Si ces espèces ont existé avant l’humain, elles doivent pouvoir continuer d’exister après, sauf bien sûr si l’humain a entre temps détruit leur milieu de vie initial.
à l’échelle de la planète, elles subsisterons peut-être... Ou en moins nombreux effectifs. Le boccage est une interface forêt/prairie qui permet des sites de nourrissage/habitat très bénéfique pour de nombreuses espèces. Certaines d’entre elles ne prospèrent que dans les niches dégagées de prairie, ça ne leur laisseraient pas énormément de place.
La question « la perte de biodiversité est-elle un bien ou un mal ? » n’est donc pas une question scientifique, c’est une question éthique. Néanmoins, la réponse me paraît évidente. Laisser entendre qu’il pourrait être bénéfique pour l’humanité de se débarrasser des gros mammifères me paraît idiot et surtout extrêmement dangereux. La destruction de biodiversité n’émeut déjà pas beaucoup le citoyen-consommateur lambda, ce n’est pas la peine d’aggraver les choses en laissant entendre que peut-être ce n’est pas si grave : c’EST grave
Dans l’absolu, oui. La question c’est : entre l’espèce humaine et une autre, vous voulez choisir ? N’allez pas dire qu’on a fait assez de dégats comme ça. ça, c’est de la théorie. Commencez par votre famille et vos proches alors, qu’on en discute sérieusement. Dans le cas où l’un n’est pas compatible avec l’autre (oui bon je sais, chercher des solutions alternatives d’abord, mais dans l’absolu, peut-on dire à des gens de dégager de chez eux parce qu’ils valent moins que des non-humains ? Qu’on commence par s’occuper des droits des êtres humains. Désolé pour les spécialistes du droit animal mais quitte à devoir faire un choix...)
Je ne comprends pas ce que la pollution vient faire là dedans, je ne vois pas du tout le rapport avec la biodiversité et avec l’article. À moins que vous vouliez mettre tous les problèmes dits "écologiques" dans le même sac... Et je ne vois pas non plus en quoi c’est plus simple.
Simple : je comparais à quelque chose qui, du moins je le croyais, ne prêtais pas sujet à polémique à contrario des ours et des loups qui ont sucités leur lot de bagarres.
Il faut insister là-dessus : la biodiversité se régénère, certes, mais en des millions d’années. Nous humains, ne pouvons en aucun cas compter sur cette régénération naturelle pour récréer l’équivalent de ce que nous détruisons !
C’est pour ça que je précise pour nous. Notre espèce a une durée de vie qui lui est compté aussi, après tout. On n’est pas éternel non plus.
Au fait : je ne suis pas pour qu’on saccage complètement l’environnement et qu’on remplace les forêts par des champs d’OGM en openfield. Seulement pour une réflexion sur "qu’est ce qu’on sait si on a le choix entre nous et ce qui reste de ces bestioles" (et encore je m’exprime mal). Ne me placez pas dans un camp dont je ne fais pas partie, merci d’avance.
Agoravox utilise les technologies du logiciel libre : SPIP, Apache, Ubuntu, PHP, MySQL, CKEditor.
Site hébergé par la Fondation Agoravox
A propos / Contact / Mentions légales / Cookies et données personnelles / Charte de modération