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zapeuse 24 février 2006 10:17

Il ne suffit pas de ne pas regarder la téloche ! Il faut que les téléspectateurs ne payent plus la redevance qui enrichit à outrance quelques pseudo célébrités du petit écran ! un tout peti aperçu des salaires de quelques uns, sans compter « les avantages » :

Les huit « visages emblématiques » de France 2 et France 3 se partageaient 77 millions d’euros lors de la saison 2000/2001. Cinq ans plus tard, quand Marc Tessier rend son tablier, leur pactole collectif s’élève à « 146 millions d’euros » !

les stars du service public - Delarue, Sébastien, Drucker, Ardisson, Fogiel, Dumas, Lumbroso et Nagui - ont vu leur chiffre d’affaires enfler de 90 % ! Pendant ce temps, le coût de la grille grimpait de 25 %, tandis que l’audience des chaînes publiques s’effritait de 10 %... ! A y réfléchir !!!!

Article complet : Assez de beaux discours, place aux actes !

France Télévisions Un audit qui va fâcher : le point 26/01/06 - N°1741 - Page 26 - 376 mots

Page réalisée par Emmanuel Berretta Explosif ! En quelques lignes, l’audit sur France Télévisions dont Le Point s’est procuré quelques éléments en avant-première rallume la querelle faite aux animateurs-producteurs. En cinq ans, sous la présidence de Marc Tessier (2000-2005), les stars du service public - Delarue, Sébastien, Drucker, Ardisson, Fogiel, Dumas, Lumbroso et Nagui - ont vu leur chiffre d’affaires enfler de 90 % ! Pendant ce temps, le coût de la grille grimpait de 25 %, tandis que l’audience des chaînes publiques s’effritait de 10 %... Seule France 5, la chaîne sans vedettes, parvient à progresser. Les huit « visages emblématiques » de France 2 et France 3 se partageaient 77 millions d’euros lors de la saison 2000/2001. Cinq ans plus tard, quand Marc Tessier rend son tablier, leur pactole collectif s’élève à 146 millions d’euros. L’audit ne livre aucun détail sur qui a touché combien, mais, déjà, à ce stade, on est bien au-delà des montants qui avaient valu à Jean-Pierre Elkabbach d’être acculé à la démission en mai 1996 après une bronca des syndicats. Des questions légitimes surgissent : n’aurait-il pas été judicieux de consacrer au moins une partie de cette masse d’argent aux documentaires (après tout, ils ont fait le succès de France 5) ou à l’amélioration des scénarios de fiction encore bien mièvres ? Patrick de Carolis n’est pas loin de le penser. La semaine dernière, il annonçait son « premier virage éditorial » : 71,5 millions d’euros (+ 11 %) en faveur du documentaire en 2006, la programmation sur France 2 d’un grand « docu » sur l’histoire ou la science en prime time une fois par mois, l’intensification des enquêtes sociétales sur France 3... Naturellement, le cas particulier des animateurs-producteurs risque d’occulter la bonne gestion générale dont Marc Tessier est crédité. L’audit souligne que d’abord l’endettement a été, sous sa présidence, divisé par quatre, ensuite que la rationalisation des achats de fournitures a été profitable, enfin que le groupe a engrangé des bénéfices comme jamais... Pourtant, même si, au fond, 146 millions d’euros pèsent peu au regard du coût de la grille (1,8 milliard d’euros), il sera difficile de justifier, aux yeux des 10 000 salariés du groupe, le traitement très avantageux des stars du petit écran. Patrick de Carolis pourrait réviser leur contrat à la baisse la saison prochaine, pour acheter sa paix sociale... ©



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