De tout temps à jamais, se battre jusqu’au dernier, contre un ennemi supérieur en nombre, sans espoir de s’en sortir, est le propre de l’esprit héroïque chez l’être humain. Que ce soit à Thermopyles, à Kerbala, où les proches de l’Imam Husein ont été massacrés par les Ommeyades, à Fort Alamo, durant la Campagne de France en 1940, à Camerone, à Sedan lors de la charge de la division Margueritté (« Ah les braves gens ! ») le ressort est le même. Comme celui du soldat qui expressément prend une balle qui était destinée à son supérieur, comme on a pu le voir l’an dernier à Uzbin.
Les Anglo-Saxons célébraient dans le poème « La Bataille de Maldon », la lutté désespérée d’une poignée de guerriers groupés autour de leur seigneur Beortnoth, qui ont barré la route aux envahisseurs vikings peu avant l’an 1000. De plus, ils s’étaient retirés du lieu de débarquement pour ne pas conserver un avantage déloyal par rapport à leurs adversaires ! Et ils ont été taillés en pièces. « Will shall be the sterner, heart the stronger, spirit the firmer as our strength lessens ».
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