Ne pourrait-on reformuler le principe de précaution en principe de « prendre soin » qui va bien avec la définition militaire citée ci dessus.
En celà, Tchernobyl est l’exemple par excellence : probablement une superbe réalisation de qualité médiocre dans le temps. ça a fonctionné et bien fonctionné mais l’attrition n’a pas été prise en compte et malheureusement dans ce cas, les pertes de matériel sont doublés de pertes humaines. Ainsi, tout feu tout flamme, on enfile le progrès comme un gant qu’on laissera choir dans une poubelle quand il sera troué.
Prendre soin, c’est envisager l’usure et/ou, dans le cas de H1N1, envisager que la grippe du siècle puisse se révéler dans les semaines (mais il n’a pas fallu longtemps) la grippette du siècle. Small is beautifull, on s’en souviendra !
Que se passe-t-il sur ces équipement qui ont terrorisés à leurs début : réseau SNCF, centrales nucléaires etc...On a oublié qu’ils deviendraient moins performants en vieillissant, donc de les rénover et si on ne sait pas faire, de faire des recherches pour savoir/apprendre comment le faire. Si on compte les pertes en heures de travail, sans doute nos petits vieux auront de l’air et de l’eau fraîche jusqu’après leur mort (d’attrition)
Mais une découverte en chasse une autre plus palpitante encore. Et la roue - la roulette ? - se remet à tourner avec d’autres précautions à prendre ou ne pas prendre, et d’autres (mortelles) attritions futures.
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