Laissez moi deviner, pour vous la santé publique c’est un jeu d’apéro dans les bals populaires ?
Deux ou trois précisions :
- l’elisa est un test très sensible mais très peu spécifique (il détecte beaucoup, donc beaucoup de faux positifs)
- le wb est un test peu sensible mais très spécifique (il détecte peu mais très peu de faux positifs).
L’objectif d’utiliser 2 tests (comme pour toute maladie chronique à risque de décès, y compris les cancers) est dans un premier de temps d’écarter toute une partie de la population clairement pas à risque par l’elisa (très très peu de faux négatifs) puis de s’assurer que ceux qui reste sont vraiment positifs avec le wb (très peu de faux positifs). Parce que non, même dans notre société pourrie par l’argent des labos (tous des salauds, même ceux qui ont conçu le traitement qui vous sauvera probablement un jour la vie), on ne prescrit pas des traitements aussi lourds que les trithérapies à des gens peut être ou peut être pas séropositifs. Idem pour les tdr, les gens positifs seront bien entendus retesté avec le wb pour s’assurer du diagnostique.
Ensuite, autant la campagne de vaccination contre h1n1 était une vaste blague (il n’y avait pas de raison que plus de gens se fasse vacciner que les autres années), autant l’idée derrière cette initiative est plutot ambitieuse et dans le bon sens du terme. Cela ne parait pas vraiment derrière le coté « théorie du complot » de votre article mais si l’on dépiste massivement on détecte une vaste proportion des porteurs qui s’ignorent (facilement calculable : il suffit de rapporter le nombre de nouvelles infections détectées par hasard - c’est a dire des dépistage fait sans que le patient ne soit à risque - à l’incidence annuelle et d’extrapoler au nombre total), on les traite avant le stade sida. Le niveau circulant du virus passe alors sous la barre d’infectiosité (le séropositifs n’est plus infectieux) et on réduit les taux d’infections dans la population : cours de base en santé publique et c’’est aussi une des méthodes utilisée pour combattre le virus dans d’autres pays. C’est pour cela qu’il ne suffit pas de rapporter l’argent utilisé au nombre de nouveaux cas évité mais aussi d’évaluer un recul de la maladie avec le temps et donc une réduction du nombre de traitement utilisés et donc un abaissement des couts mais cette partie la n’apparait pas dans votre article.
Enfin les même poncifs sur l’absence de lien entre vih et sida... j’attends toujours de lire un article revu par des pairs sur ce sujet parce que pour l’instant...
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