Bonjour, Morice.
Connaissant le goût pour la provocation de Frêche, je ne vois pas de racisme dans ces propos.
Pour ce qui est des harkis, son « sous-hommes » ne se référait évidemment pas à la condition inférieure de ces gens, mais à leur manque de courage dans un contexte donné. Le reproche que l’on peut faire à Frêche dans cette affaire est d’avoir, dans le feu de sa colère, choisi (consciemment ou pas) cette invective, effectivement choquante car connotée, au lieu d’accuser ce groupe de harkis de « lâches » ou de « larves », propos pas plus aimables mais qui lui auraient évité des déboires médiatiques.
En ce qui concerne Fabius, le propos était évidemment destiné à provoquer celui que Frêche ne supportait manifestement plus. La formule utilisée pouvait être entendue de deux manières possibles sans qu’un contenu antisémite puisse être démontré. Et de fait, il n’y en avait probablement pas, Frêche ayant joué là sur l’ambiguïté pour provoquer non seulement son ennemi intime Fabius mais également les caciques de la rue de Solférino avec qui il était en délicatesse.
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