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epapel 14 janvier 2011 16:45
epapel

En soi, la peine de mort est une non-peine car une fois exécuté, le condamné est définitivement libéré, la vraie peine c’est l’attente de l’exécution.

Le paradoxe c’est que cette attente est également insupportable pour les proches des victimes, tandis qu’après l’exécution ils sont soulagés alors qu’en fait le criminel n’a plus ni souci ni contrainte. 

Ce que ne voient pas les gens, c’est que du point de vue de la mort la seule différence entre eux et un condamné, c’est le choix de la date.

En réalité la pire des peines, c’est une condamnation à perpétuité sans aucun espoir de sortie. Car c’est l’espoir de s’en sortir qui aide à supporter son sort.

Du point de vue des proches de victimes, la pire chose qui puisse arriver, c’est de voir l’assassin recouvrer la liberté, c’est sans doute pour ça qu’ils préfèrent qu’ils soient condamnés à mort.

La contre-partie de peine de mort ne peut donc être que la prison à vie. Mieux / on devrait laisser en permanence le choix au condamné de se suicider où D4être euthanasié dans les meilleures conditions ou de continuer sa vie de prisonnier.



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