"Est-il expérimentalement nécessaire ? Pour y répondre, il devrait
suffire d’analyser le document fondateur de Gallo publié après la
conférence de presse où lui-même et la ministre de la santé américaine
ont annoncé qu’il avaient découvert la cause probable du sida.
Dans ce document, on trouve qu’il n’a montré la présence du VIH que dans 40% des cas de Sida.« : Ne serais-ce pas plus pertinent de prendre les études plus récentes en compte ?
Cette communication date de 1984 !
Depuis, les scientifiques ont appris que le virus n’était détectable que s’il existe avec une concentration suffisante pour être repéré par les tests.
C’est la raison pour laquelle un test de dépistage n’est réalisé que trois à quatre semaines après une contamination possible pour éviter les cas de faux négatifs.
Les tests précoces ne sont réalisés que pour les cas d’urgence. Ils mettent en oeuvre une technologie anticorps qui n’existait pas en 1984. Ils doivent impérativement être confirmés par un test classique car leur fiabilité est moindre que ces derniers.
»Ensuite, est-il suffisant ? Il suffit pour se convaincre de la
bonne réponse d’écouter les propos du Pr Luc Montagnier, qui, depuis
1990, avance la nécessité de cofacteurs. Il réitère ces propos dans l’interview qu’il a accordée à Brent Leung.« : Les cofacteurs sont une théorie qui doivent encore être démontrées. Qu’une recherche à ce sujet soit faite est tout à fait normal, mais tant que rien n’est prouvé, il est inutile de propagander à ce sujet.
Une seule chose est certaine : le pourcentage de personnes atteintes du SIDA chez qui le HIV a été détecté est de 100 %.
Qu’il y est des cofacteurs favorisant l’infection ou le dévelloppement de la maladie, peut-être.
Mais quand ces cofacteurs sont présents et que le virus est absent, il n’y a pas de SIDA.
Quand le virus est présent, le SIDA se déclare avec un temps de latence plus ou moins long.
Le HIV est donc une condition nécessaire et obligatoire pour le déclenchement de la maladie.
»La décomposition ou l’oxydation facile de nombreuses substances azotées donne évidemment cet excès de monoxyde d’azote." : Le monoxyde d’azote est produit à haute température dans les moteurs à explosion ou, dans la nature, par la foudre.
Il est peu probable qu’il ait un lien avec le SIDA car aucune corrélation entre le degré de présence du NO n’a été établie avec le taux de contamination par le virus HIV : par exemple, la région du monde la plus touchée par le HIV est l’ Afrique australe. Pourtant, ce n’est pas l’endroit le plus touché par la pollution au NO.
Inversement les régions les plus polluées par le NO ne connaissent pas un taux de contamination par le HIV plus élevé que la moyenne.
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