Je partage l’opinion de l’auteur sur le rôle d’un allié, avec un bémol. Son pouvoir d’infléxion n’existe que dans le cadre d’une alliance ou aucun partenaire n’a de majorité absolue, de façon assez nette (pour éviter des « achats » au cas par cas). Alors, un programme de gouvernement peut être défini ensemble et l’allié pèse sur les décisions. En 2007, François Bayrou avait sans doute la capacité de négocier un tel accord. Et en cas de transgression, il aurait pu claquer la porte.
En revanche, je diffère sur son analyse à propos de la proportionnelle et sur un rôle d’influence éventuelle du FN. Je crois qu’il existe à droite un nombre suffisant d’élus pour refuser de tels accords, surtout si un centre plus puissant est présent pour constituer un contrepoids. D’un point de vu démocratique, les partis minoritaires mais représentatifs doivent être représentés dans les instances de décision.
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