Tout à fait d’accord sur la vision du système féodal.
Concernant le capitalisme, je ne partage pas le point de vue de l’auteur. Il n’a pas vraiment besoin de croissance globale. Le cycle classique d’une entreprise capitalistique tel que décrit par Marx repose sur l’innovation. Un entrepreneur monte un projet innovant et finance ce projet avec ses actionnaires. Si l’entrepreneur a vu juste, il obtient des marges bénéficiaires d’autant plus importante qu’il est seul à proposer le produit innovant, puis des concurrents apparaissent, il est imité. Les profits baissent, l’entreprise deviendra moins rentable puis périclitera et sera remplacée par une autre plus innovante. Fin du cycle.
A l’époque de Marx, les innovations étaient principalement scientifiques et industrielles. De nos jours, elles sont aussi et surtout géographiques et financières mais le schéma de Marx reste valable.
Celui qui a le premier délocalisé sa production en Chine, utiliser les paradis fiscaux et réduit ses impôts, a pris une longueur d’avance sur ses concurrents et en a peut-être même ruiné quelques-uns.
L’oligarchie financière n’est pas composé de personnes morales mais de personnes physiques, ce sont les gros actionnaires des multinationales, dont les banques, mais aussi les compagnies pétrolières, et toutes les grosses capitalisations.
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