Pourquoi ? Mais enfin, c’est évident : les sondages ont une grande dimension autoréalisatrice, c’est connu outre-Atlantique depuis longtemps (mais en France, les études sur le sujet sont absolument inexistantes...).
Prenons un exemple concret. A l’IFOP en septembre dernier, en chiffres bruts, Jean-Luc Mélenchon est à 13,5%, et Marine Le Pen à 14,5%. Fort logiquement, les sondeurs « redressent » le premier à 6% et la seconde à 18%. Quatre mois plus tard, Jean-Luc Mélenchon est tombé à 9% en bruts, tandis que Marine Le Pen est elle montée à 16,5%. A partir de ce moment, la convergence entre résultats bruts et « redressés » est consommée.
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