• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Signaler un abus

easy 23 janvier 2012 18:04
easy



Du reste, sur une des cartes qu’on aura vu passer sur vos précédents papiers, il y en avait une qui, sous forme papier ou numérisée, indiquait une ligne « de sécurité » ou de « navigabilité » je ne me souviens plus exactement du terme. Cette ligne d’allure bathymétrique (avec partie côtière colorée plus foncée) passait évidemment à l’Est du sec le plus petit et le plus à l’Est de l’ensemble Scole.
De mémoire, celle ligne était tout de même fort proche de cet ultime sec (genre 40m).

Je m’étais alors demandé en fonction de quelle jauge cette ligne avait été conçue car elle ne devrait pas être la même pour un dériveur 421 que pour un super tanker plein à bord

Mettons que cette ligne ait été établie pour un tirant d’eau moyen de 5 m, que tous les marins du Monde le sauraient et qu’ils en tiendraient tous compte pour rectifier de marge en plus ou en moins selon leur propre jauge. Chais pas

A moins que chaque marin puisse entrer sur son logiciel cartographique, la ligne bathymétrique qu’il considère limite et que celle exposée sur cette carte ait été celle qu’un certain navigateur avait concoctée pour un de ses bateaux ?


En revanche, si le Concordia est bien passé à 150 m de cet ultime sec (donc de ce qu’au plus sécure on pourrait appeler côte), je vois mal pourquoi il a été éventré 
Accuser le commandant d’être passé à 150m à l’est du moindre sec revient à mon sens à l’exonérer totalement. C’est p’tet proche en termes de risques de dérive possible mais si c’est vraiment aussi loin qu’il est passé, il n’aurait jamais dû heurter quoi que ce soit



Cela dit, je trouve étonnant qu’une semaine après et alors que la polémique est grande sur la question de la trajectoire du Concordia, que des plongeurs n’aient toujours pas repéré à quel massif a été arraché la pierre encastrée et que personne ne s’emble s’être lancé dans cette recherche.



Palmarès