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Le trait était sans doute de mauvais goût, mais franchement, il s’agissait d’humour dans une émission de divertissement, pas de quoi fouetter un chat. Et c’est bien là l’erreur de Mme Royal !
Si, comme son compagnon, qui s’est avéré plus fin poitique, elle avait « laissé pisser », les media se seraient un peu amusés, et puis après un article dans le canard, tout se serait tassé. Mais en prenant cette « sanction », non seulement elle met de l’huile sur le feu et s’assure que la nouvelle sera reprise partout, mais elle renforce son image de « mère fouettarde » sans humour et accrédite l’idée qu’il ne s’agissait pas d’humour mais d’un jugement... Cette rigidité psychologique ne sera, à mon avis, pas bénéfique dans un pays où l’humour demeure heureusement très prisé.
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