• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Signaler un abus

gogoRat 8 mars 2012 16:48
gogoRat

Qu’est-ce qui plaide en faveur d’un revenu maximum ?

Telle est la question à se poser pour faire avancer le débat aussi fondamentalement que le fait la remarque phare de cet article, à savoir : 
 définir une couuverture minimum des besoins vitaux revient à établir un consensus citoyen officiel sur ce qui peut être considéré comme superflu .

Cette remarque peut aider à comprendre que l’idée de fixer par ailleurs un revenu maximum ne relève pas nécessairement de considération uniquement d’ordre psychologique ( soit-disant « jalousie », ou idéologie ). C’est sur le plan de l’équilibre individuel et de l’équilibre collectif qu’il faut se placer. L’argument précédent vise à préserver de la mort. Il faut aussi préserver la vie, une vie équilibrée.
Un revenu très élevé ne devient-il pas une menace, voire une nuisance pour tous autant que pour la personne qui en abuse ?
De même que les excès de consommation d’alchool doivent être et sont contrôlés et sanctionnés par la collectivité, n’en va-t-il pas de même pour les excès de revenus ?

Pistes de réflexion à ce sujet :
  • Ne peut-on pas penser que des troubles à l’ordre public sont occasionnés par des revenus excessifs ? ( ex. : affaires concernant les Betencourt ...)
  • Que dire d’une dépendance pathologique (addiction) aux revenus élevés ? Il ne s’agit pas seulement de l’avarice d’Harpagon ... mais aussi d’une perte de bon sens de ces gens qui perdent leur vie (et celles de ceux qu’ils entaîinent dans leur délire) à courir après la fortune plutôt qu’à en profiter et en faire profiter 
  • Un écart de revenus excessif entre des individus parfaitement équilibrés sur le plan psychologique ne risque-t-il pas d’induire rapidement des rapports incohérents entre eux ? (L’incohérence etant source de déséquilibres ...)

  • Nos valeurs démocratiques d’égalité (en dignité et en droit) et de fraternité sont-elles compatibles avec les différences de réalité de contitoyens que leurs écarts de revenus amènent à ne plus jamais se cotoyer physiquement ? Comment vivre une « fraternité » entre les mondes parallèles des hyper-riches, des riches, des classes moyennes, des pauvres, des SDF ?


  • N’existe pas un seuil au-delà duquel tout individu équilibré ne saurait dépenser plus pour sa propre consommation et pour son propre plaisir ? 
  • Cette dépense propre serait à distinguer de tout ce qui relève du don (dit « caritatif ») ou de l’investissement : qui ne sont en fait que la manifestation de capatation de pouvoir personnel au détriment du pouvoir du peuple consensuellement exercé par la République 
...



Palmarès