C’est très drôle car avant votre message, je repensais justement à ce propos aux jeunes filles africaines vêtues et parées telles des princesses qu’on donnait en patûre au crocodile du marécage voisin pour apaiser sa colère, et ce pas plus tard qu’au siècle dernier comme le relate fort bien Jean Michonet dans La mémoire du fleuve. Elles acceptaient d’ailleurs fort bien l’idée de ne vivre que pour plaire au seigneur reptile. Je ne me suis pas assez penché sur la question, mais quelles étaient les promesses faites aux sacrifiés ? Se résignaient-ils à donner leur vie pour leur société ou leur était-il promis quelque chose après la mort « en échange » ? Dans ce dernier cas j’y verrais leur intérêt propre.
Quoiqu’il
en soit, selon moi, sans religions ou croyances, il est devenu très
difficile au sein de nos sociétés de passer outre la défense de son
intérêt biologique et j’aimerais croire en votre conclusion optimiste mais je la trouve justement très ... optimiste
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