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Meuuuuuuuuuh noooooooooooonnnnnnnnnnnnnnnnn...
Ce qui était important en 2012 c’est éviter la redite de 2002.
Mais on a un problème :
D’abord les militants comprendraient pas « un ralliement » dès le premier tour : à quoi ca sert de passer ses nuits à coller des affiches si au final on rallie l’autre ?
En suite le premier tour ça sert à montrer les biscotos pour la répartition des maroquins et pour les magouilles des législatives qui suivent.
Donc pour exister il faut un candidat qui fasse un bon score.
Mais si on fait un trop bon score le copain risque de pas être au second tour. Et là plus de maroquin, plus de circonscription. Oups...
La solution ? On négocie les maroquins et les circonscriptions avant, et on envoie au casse pipe un candidat avec le charisme d’une huitre : on fait un score minable, les militants se disent « on a essayé », on est sûr que le copain est au second tour, et surtout, surtout on a les maroquins et les circonscriptions.
Et c’est bien là l’essentiel...
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