Il y en a beaucoup, ici, qui gagneraient avant d’écrire des énormités et d’applaudir des crapules nazies, à prendre le chemin des bibliothèques, à lire un peu et à connaître l’histoire, au lieu de reproduire mécaniquement par copier-coller, les images d’Epinal qui les ont manipulés sans qu’ils aient même eu le moyen de prendre un minimum de distance critique.
Au lieu de nous casser les pieds avec des Palestiniens que les pays arabes ont sciemment maintenus dans la situation que nous connnaissons pour pouvoir jouer sur la fibre sentimentale des esprits faibles, ils feraient mieux de se préoccuper de temps en temps de ce qui se passe dans un Tibet « libéré » par les Chinois depuis 1950. Il est vrai cependant que les Chinois ne sont pas juifs et que l’antisémitisme n’y trouverait guère son compte.
Il pourraient aussi s’émouvoir de ce qui se passe actuellement en Syrie !
Au mois de juillet, le « machin », c’est-à-dire l’ONU, a publié trois résolutions condamnant... Israël. Dans l’une, on l’accuse d’être responsable du sort des femmes de Gaza ! Quand on sait ce que le Hamas fait subir aux femmes dans cette région, il y a de quoi être plié en quatre ! Rien évidemment sur la Syrie. On rappellera que la Commission des Droits de l’Homme, de 2003 à 2006, a été présidée par... la Libye ! Il avait été question que la Syrie lui succédât avant que la Commission devenue Conseil des droits de l’homme soit quelque peu réformée, mais les pires dictatures y ont toujours droit de cité, et droit de vote.
Sur 700 résolutions de l’ONU, 450 condament Israël, et aucune ne condamne évidemment les roquettes qui pleuvent continuellement sur Askelon ou Sdérot (dix mille en dix ans) : c’est probablement un effet du climat.
La question qu’on se pose à considérer cette page, c’est désormais de se demander si on affaire à d’authentiques nostalgiques du troisième Reich et de sa solution finale ou à de très jeunes enfants de choeur qui auraient abusé du vin de messe en remplissant les burettes. Quoi qu’il en soit, ça donne quand même envie de vomir.
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