Le féodalisme est en aparence le stade ultime du socialisme.
Cela se vérifie dans tous les pays socialistes du monde. Rien de bien nouveau. ( voir brejnev, moubarak, ben ali bagbo, miterrand, assad, l’algérie du FLN militaro clanique, Castro freres, sans parler de la famille Hollande, et du clan Pigasse, dont les ramifications ne s’arrêtent pas à des choses aussi annecdotiques que les inrokuptibles.
Le problème est de l’expliquer. C’est moins famillial que philosophique. Pour aller vite, convaincus par une sorte de pensee postneoaltermarxienne que tous les dicsours cachent des interets, l’homme de gauche ne saurait avoir confiance en personne. Du reste le fonctionement interne de tous les partis de gauche s’apparrente à une guerre civile permanente jusqu’à ce que le plus fort s’impose (voir la liste ci-dessus). Avec cette absence structurelle de confiance en l’homme, il est logique que l’homme de gauche, la mort dans l’ame, se résigne a choisir les collaborateurs soit les plus proches par l’intimité, soit les plus compromis, donc les plus manipulables ou potentiellement fideles. Du reste on envisage un choix entre Désir et Cambadélis pour le parti socialiste.
C’est pourquoi votre titre est doublement erronné. Ce n’est pas par humanisme que l’homme de gauche nomme systèmatiquement ses copains plutot que des gens compétent, c’est par manque de confiance en l’homme, et donc en dernier ressort en lui même. C’est donc par « inhumanisme ». Et ce n’est pas par népotisme, au sens ou il voudrait principalement nommer des proches par amour pour eux, ce qui après tout pourrait se comprendre, mais bien par ce qu’il a le sentiment qu’il n’a pas vraiment le choix, faute de mieux. Dans le népotisme, on choisit ses proches, dans le socialisme, on élimine tous les autres.
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