• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Signaler un abus

Mathieu 2 février 2007 20:24

@ calmos.

Meuh nonnn, la confuion peut venir aussi de moi. J’avoue quelques carences dans une logique de présention de mes idées.

Pour ce qui est de la tutelle des socialistes, je pense pas qu’on en soit libéré : d’abord nous sommes pour le désistement républicain à gauche pour le candidat le mieux placer, on exige la même chose d’eux (ce qui se fait bien...). Cela créer une dépendance réciproque.

Ensuite, et c’est plus compliqué, quand nous sommes dans de exécutifs locaux, on arrive souvent à bien travaillé ensemble. C’est pas toujours facile (notamment en Languedoc Roussillon avec Georges Frêche, mais ils peuvent dire la même chose avec Maxime « fada » Gremetz dans la Somme)mais par cette participation on passe pour des collabos, etc. aux yeux des purs et durs. On arrive à faire des choses : exemple du musée d’art moderne du Val de Marne a été porté par une majorité départementale communiste alliée avec des socialistes (lieux de culture fait dans un quartier populaire qui semble marché, avec des gens qui travaillent venat des quartiers qui ont été formés à l’art, etc.) mais d’autres de nos élus se retrouvent dans des situations où ils se sentent mal à l’aise. On fait pas tout ce que l’on veut mais on fait avancer les dossiers (rénovation du rail, gratuité des livres dans les lycées, etc.). Participer à des éxecutif permet aussi de se frotter à la réalité du pouvoir et réfléchir à comment faire mieux tant sur le plan technique que sur le plan politique. Toute cette culture, tu ne l’acquiers que si tu pratiques le pouvoir. Tu peux avoir les plus belles idées du monde, si les gens se retrouvent dans le bordel, ils te virent manu militari. On peut avoir les meilleurs idées du monde et les gens peuvent te dire « on n’en veut pas ». Gérer, cela s’apprend.

Bien sur que nous dépendons beaucoup du PS mais c’est quand même plus facile de créer un rapport de force avec un électorat socialiste qu’avec un électorat de droite, et donc avoir une influence sur les institutions après. Et garder un groupe, c’est garder aussi une capacité à proposer des solutions et à avoir une parole autonome.

Mais nous souhaitons sortir de ce tête à tête. Donc nous voulons construire un front large contre la droite et des façons de fonctionner pour agir ensuite (dans la majorité ou dans l’opposition). Si les personnes de gauche, à cause de leur opinions, ne peuvent même plus se parler ou agir ensemble, cela peut conduire à des drames. En gros, sortir de cette illusion qu’en ne faisant rien, on garde une pureté révolutionnaire, de cette vision que le changement se fera d’un coup d’un seul, par la maghie d’une élection. L’élection de Buffet n’est utile que si nous somme capable de lutter après, de ne pas attendre tout vienne d’en haut.

Je la soutient surtout car je pense qu’elle a tiré les leçons de la gauche plurielle (les bonnes et les mauvaises), qu’elle garde une vision républicaine du rassemblement à gauche, qu’elle défendra une vision européenne qui me convient et que le programme que nous défendons est utile à notre République.

Pour ce qui est du parti lui même, je pense que l’on va pouvoir continuer à construire une base politique qui soit réellement communiste et républicaine. Mais cela est une autre histoire...

 smiley



Palmarès