La CGT Énergie devrait plutôt faire porter son effort sur les travailleurs précaires du secteur qui mettent leur vie en danger...
"Ils sont 22.000 à travailler dans les 19 centrales nucléaires de France.
22.000 salariés précaires embauchés par les entreprises sous-traitantes
d’EDF pour assurer notamment la maintenance et l’entretien des
installations. Ce sont eux qui assurent les tâches qui comportent le
plus de risques, et les travaux les plus exposés. Ils reçoivent 80% des
doses annuelles de radioactivité, contre 20% aux agents d’EDF. Ils ne
sont pas pris en compte dans les études épidémiologiques officielles.
Trop peu formés, trop peu payés, beaucoup sont des travailleurs nomades
qui enchaînent les contrats, de centrale en centrale. Pour conserver
leur emploi, ils sont poussés à prendre des risques avec leur santé,
mais aussi avec la sûreté des installations. Notre sécurité est entre
leurs mains.
Aujourd’hui, la colère monte parmi ces salariés précaires qui dénoncent
leurs conditions de travail, le délabrement complet du secteur
nucléaire, et le mécanisme insensé qui place la recherche du profit à
court terme devant la sécurité des personnes.
"
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