Souvent Le suicide culpabilise l’entourage. Dans certains cas légitimement
mais souvent se sentir responsable « mécaniquement » c’est injuste.
La personne qui s’est suicidée, elle, est hors de cause, à charge qu’elle décède.
Souvent on interprète son acte comme du courage puisqu’on sait qu’on affronte
plus ou moins violemment la douleur et la mort. Je le ressens comme ça aussi, comme également de la sauvagerie à l’égard de soi-même. A -t-on perdu l’estime de soi ???
Les suicides de jeunes gens sont, pour moi, les plus douloureux.
Les plus explicables me semblent ceux par déception amoureuse. Mon âge et ma
philosophie me font dire aujourd’hui qu’ils ont tort. L’un des suicides les plus saisissants pour moi est celui de Mireille Sorgue, écrivain, enseignante, maîtresse de François Solesmes, morte au seuil de on succès, de ses amours et de sa gloire.
J’ai connu deux suicides d’enseignants où il y avait chaque fois un doute
sur leur bonne santé et leur souffrance physique. Par ailleurs, une femme,
cadre de l’enseignement s’est suicidée par perte de son honorabilité
professionnelle et par calomnie.
Tous et toutes avaient des enfants en plus ou moins grand nombre.
Je me suis toujours posé la question en ces termes (et je me l’applique)
a-t-on le droit de se supprimer si on a des enfants ?
Pardonnez-moi, pour la plupart des suicides (télécom, la poste...) on invoque
le harcèlement, mais, si malheureusement j’avais dû tomber dans une telle
situation je pense que quitte à tomber dans la déchéance financière, la perte
d’emploi, de logement, un honneur atteint etc...j’aurais pensé : que vont devenir
mes enfants sans leur père ?
Je vous accorde que dans certaines situations on n’est plus soi-même,...on est
hors de soi. Et on tombe dans la maladie mentale. Doit-on conclure qu’on meurt de
maladie mentale ?
La déploration n’est en aucun cas un recours.
Mon épouse trouve ma position trop dure. Je nie ! Qu’en pensez-vous ?
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