"J’avoue que les hypothèses darwiniennes laissant le hasard seul et la sélection des bons, avec comme corolaire l’élimination des mauvais, m’ont toujours semblé suspectes.«
En écrivant cela, vous témoignez d’une incompréhension fondamentale de la théorie de la sélection naturelle. Celle-ci ne doit rien d’autre au hasard que l’apparition de mutations aléatoires. Mais ensuite, ce n’est pas le hasard, mais la pure nécessité du principe de stabilité, qui détermine quelles seront les formes qui survivront, mutantes ou non-mutantes.
Et cette sélection n’a RIEN à voir avec »bon« ou »mauvais" : la sélection naturelle retient mécaniquement les formes qui sont les plus adaptées à leur environnement, celles qui y sont le plus stable. C’est une loi complètement tautologique : ce qui est plus stable durera mieux et plus que ce qui n’est pas aussi stable. Rien de plus. Et AUCUN hasard là-dedans.
Agoravox utilise les technologies du logiciel libre : SPIP, Apache, Ubuntu, PHP, MySQL, CKEditor.
Site hébergé par la Fondation Agoravox
A propos / Contact / Mentions légales / Cookies et données personnelles / Charte de modération