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Des coups de feu claquent dans la nuit. Xavier s’écroule, atteint dans l’abdomen et au menton. Mort sur le coup. Le 26 septembre, le procureur de la République Raymond Morey déclarera aux journalistes que l’autopsie a mis en évidence quatre projectiles dont deux mortels. De plus, deux plaies ont été identifiées sur les mains.
Une fuite a permis ce week-end de connaître l’arme utilisée, et le moins que l’on puisse écrire, c’est qu’elle interpelle. Il s’agit d’un mousqueton en usage dans l’infanterie suisse entre 1933 et 1957, un Schmit Rubin K31 qui, semble-t-il, peut être transformé en sniper par un spécialiste.
Cette conclusion de l’expert balistique mandaté par le magistrat instructeur Vincent Legaut a amené celui-ci à faire appel aux armuriers et collectionneurs français.
En tout état de cause, dans les milieux proches de l’enquête, il se dit que l’on n’a pas en encore de réponse décisive à la question de savoir si les balles ont été tirées de loin ou de près. Une tentative de protection à l’aide des mains semble devoir privilégier la seconde branche de l’alternative. On s’est même posé la question de savoir si le tireur ne se serait pas trouvé dans la base militaire toute proche. Un sniper de nuit ?
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