• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Signaler un abus

Robert Biloute 27 janvier 2013 15:44
Robert Biloute



>C’est l’accélération qui crée, je devrais dire, qui entretient la force d’inertie, et pas autre >chose. si le mouvement cesse d’accélérer, la force d’inertie qui ’retenait’ l’objet s’annule ! Et >ça repart pour un tour !!! Il estclair qu’il n’y a pas d’à coups, et que tout ça est continu.

il faudrait définir ce que vous entendez par ’force d’inertie’, sinon on est parti dans des quiproquo sans fin à mon avis.
Comme dit, expérimentalement la notion inertie est simplement liée au fait que les corps matériel s’oppose aux changements de vitesse. Suivant cette définition, que ce corps matériel
 soit au repos, en mouvement, accéléré ou pas, ne change rien au fait qu’il y un phénomène inertiel lié au corps matériel : il faut de l’énergie (en + ou en -) pour modifier la vitesse de l’objet.



>Pour le dire autrement : la force d’inertie Fi ne peut demeurer constante (et donc égale à la >force de mise en mouvement Fm) que si et seulement si le mouvement est uniformément >accéléré d’un coefficient égal à g = f/m. C’est ce que Newton a perçu en observant la pomme >tomber : vous tenez la pomme, elle est (relativement) immobile. Vous la lâchez, elle arrive au >sol avec une vitesse v. Elle n’est pas passée de 0 à v instantanément : elle a accéléré. Et >comment a-t-elle accéléré ? Uniformément !

Comme dit, Fi doit être défini, pour le coup sortir une relation mathématique nous aiderait bien. Je suppose que Fm est la force de gravitation par exemple.
Avec votre manière de présenter les choses, je comprends que les forces qui s’exercent sur le corps sont Fi et Fm.
On doit donc avoir suivant Newton : Fi+Fm=ma (masse x accélaration, équation en vectoriel)
Vous dites : « la force d’inertie Fi ne peut demeurer constante (et donc égale à la >force de mise en mouvement Fm) que si et seulement si le mouvement est uniformément >accéléré d’un coefficient égal à g = f/m »

ce que je traduis ainsi :

mouvement uniformément accéléré <=> Fi et Fm se compensent, soit Fi+Fm=0 en vectoriel

ce qui mène à la proposition absurde :

mvt uniformément accéléré <=> a=(Fi+Fm)/m=0 <=> mouvement non accéléré


>Vous semblez croire que l’accélération est due à la pesanteur, alors que c’est seulement le >poids qui lui est dû.

Dans le cas d’un corps uniquement sous l’effet d’une force gravitaionnelle, oui je maintiens que l’accélération est dû à un champ de pesanteur. What else ?
Si vous lancez une balle hors de tout champs gravitationnel, alors OK l’accélération n’est pas la pesanteur, je ne vois pas bien ce que vous voulez dire.

>Sur la deuxième partie de votre post, m et M : si vous ne comprenez pas ce que je dis, >admettez vous, oui ou non, que le rapport des deux masses m et M que vous invoquez est >constant, quel que soit l’objet, en poids comme en densité ? Si oui, alors, pourquoi ne pas >admettre que c’est une seule et même masse ? Si non, pourriez vous m’expliquer qu’est-ce >qui vous fait dire que le rapport n’est pas constant ?

Dans ce domaine je n’ai rien à admettre, sinon ce qui est issu des expériences. Les expériences disent : masse grave et masse inertiel sont égales à telle précision près. La théorie d’autre part ne donne aucune raison certaine pour justifier l’égalité des 2. Il y a donc toujours une place au doute : peut être que m=M, strictement, mais peut être qu’elles sont différentes avec une précision pas encore atteinte en expérience.
Je ne dis pas que le rapport n’est pas constant, je dis qu’on ne parvient pas à expliquer une égalité m=M en partant de principes physiques plus fondamentaux, et que l’expérience a toujours une précision limitée : de ce fait elle peut infirmer de manière sure une hypothèse (ex : je mesure m différent de M avec une différence supérieure à mon inceritude de mesure), mais elle ne peut pas confirmer de manière sure (si je mesure m=M, ma précision de mesure nétant pas infinie, j’ai un indice de l’égalité à une certaine précision donnée, mais pas une preuve, d’autant moins que la théorie ne sait pas expliquer une éventuelle égalité stricte). 




Palmarès