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Merci, cher Bibou pour votre avis. Il revèle le niveau à défaut de le relever.

Ainsi nos dirigeants de tous ordres se sont réunis pour choisir d’armer les rebelles. Le choix est donc clair : Les rebelles, quels qu’ils soient, valent mieux que Bachir. Fabius nous l’avait dit  : tel un Sarkozy aux trousses du bienfaiteur Mouhamar qui en savait trop. « Bachar ne mérite pas d’être sur Terre » bien entendu, cher Fafa (par contre, toi oui ?), On a compris un bon Bachar est un Bachar mort, comme un bon ministre est un Fabius.

Et alors, on nous explique que, ici les pauvres kurdes, là les millions de réfugiés, à l’est les gazages, à l’ouest les chasseurs contre les tire-boulettes, etc etc...

L’écœurant et assourdissant unisson des médias rejoint celui de la classe politique, pendant que le paysage se révèle de plus en plus chaotique dans la région, avec ici des bombardements israéliens qu’on ne remarque que fortuitement dans la presse -et qu’on ne commente même plus-, et là les mêmes barbus bien décomplexés, auxquels on vient, dans une récente opération similaire, de livrer l’Irak ; on sait dans quel état (plus de mort qu’en Syrie, selon les semaines). Des barbus de tous poils. Des beau indignés, en vérité. A part qu’au contraire de chez nous, ces indignés ne font pas de sit-in, ce sont des guerriers. Qu’à cela ne tienne, armons-les.
Armons la rébellion ! Crevons Assad ! Installons un peu plus de bordel, attisons conflits, ethniques, religieux, multiplions les provocs, et vendons, vendons, Vendons ! Armes, d’abord, médocs dans l’autre main, les contrats suivront. tout bénef, les infrastructures hyper bunkerisées marcheront à plein et éventuellement les tuyaux nourriciers passeront, à la barbe d’autres qui auraient bien voulu en profiter ?
Que se poursuive l’encerclement de l’Iran dont l’ultime mise à bas achèvera donc la mission de la Trans-Asie-Mineure party. De la méditerranée au Tibet, nous y voilà. Heureux. Région pacifiée, 2 tours jumelles et un bobard à l’anthrax plus loin.
Qu’en pense-t-on, à Pékin ?
Ah oui, on sait déjà ; on est contre ; eh bien je ne me demande pas pourquoi.