« Enfin le régime Pétainiste [...] est plus le résultat d’un effondrement des valeurs républicaines que le fruit d’un complot ourdi par des Fantomas à Cagoule. »
Pas d’accord. Pour moi l’affaire s’est jouée avec le piège du Massilia. C’était en fait très finement joué de la part de Laval (qui était en fait le vrai chef du régime de Vichy, d’ailleurs lorsque Pétain a voulu le virer, les Allemands l’en ont empêché).
Il y avait dans ce bateau les députés et les personnalités politiques qui ne voulaient pas l’armistice et qui souhaitaient continuer le combat depuis les colonies. Notamment les poids lourds tels que Georges Mandel, Jean Zay, Pierre Mendès-France. Les éloigner a permis à Laval d’opérer son coup d’état « en douceur », sans que ce soit trop voyant.
Votre Fantomas était bien Pierre Laval, qui a su très bien agir pour faire cesser les combats et faire rentrer la France dans la collaboration. Les Allemands le lui ont bien rendu, en ce sens que l’occupation en France fut l’une des plus « douce » que les nazis aient faite.
Quand aux sabotages des communistes, c’est de la foutaise : ça se résume à un cas vraiment très peu clair, en tout cas sans aucune comparaison en importance avec par exemple le refus catégorique des Renault et Berliet (entre autres) pour réorienter avant guerre leur production vers le militaire, ce qu’il feront sans problème dès la collaboration.