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Christian Labrune 9 octobre 2013 13:04
Christian Labrune

@Antyreac
Ce qui caractérise les totalitarismes, c’est qu’ils prétendent figer le monde dans un schéma qu’ils ont défini une fois pour toutes et auquel la réalité devra se plier. Mais le monde change sans cesse, et il n’a cessé de changer même dans les régimes communistes, et jusqu’à les faire s’effondrer.
Le capitalisme, à l’inverse, ne s’embarrasse d’aucune eschatologie. Son seul principe, qui n’en est même pas un, c’est qu’il y a toujours un moyen de bricoler l’état des choses. Le capitalisme est donc toujours plus ou moins en crise, il peut connaître des pannes, mais comme il s’adapte - certes toujours avec un certain retard - à la situation qui change, il ne peut jamais être périmé. Le seul vrai problème, et quelque peu tragique, c’est son inertie : il se peut, avant que le système retombe sur ses pattes à la façon d’un chat, que deux ou trois génération pâtissent, comme en ce moment, d’une crise grave. Mais cela ne durera pas éternellement.



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