On pourrait s’étonner qu’au nom de la liberté de parole (encadrée d’ailleurs, il y a la diffamation, le dénigrement, atteinte à l’honneur), ce monsieur n’ait pas stigmatisé d’autres groupes pour gagner sa vie.
Par exemple il aurait pu choisir les paralytiques, les sourd-muets, les aveugles, les femmes battues, les enfants violés, les autistes, les cancéreux (ils sont nombreux), les pellerins qui vont à Lourdes ou à la Mecque (ils sont très nombreux), les noirs, les asiatiques, et bien d’autres. Sans oublier les Français en général...
Là, avec son sujet favori, il a trouvé son fonds de commerce comme un certain Schickelgruber en 1919. Et croyez-moi, ce fut un succès foudroyant.
Puisque vous citez Voltaire, laissez-moi évoquer un révolutionnaire qui périt pour ses opinions. « Liberté, que de crimes on commet en ton nom ! ». Ce monsieur en question irait-il jusqu’à mettre sa vie en danger pour soutenir ses opinions ? Non. Son tiroir-caisse et sa renommée douteuse s’y opposeraient.
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