L’État Juif tel que le voyaient les fondateurs du sionisme était essentiellement laïc. La laïcité était pour eux une synthèse entre l’humanisme et le judaïsme.
Quant à la pratique religieuse, le mouvement sioniste des origines la considérait comme faisant partie du patrimoine culturel, mais pas comme une condition essentielle de la judéité.
(c’est ma conception aussi, étant non religieux)
La religion, tout comme l’art, est une affaire qui relève de l’imagination, et non de la raison.
Cependant, la raison ne suffit pas pour forger un consensus. Il faut aussi une morale, or, le Talmud dit explicitement que la morale précède la Thora, ce qui signifie que la morale est une condition préalable à la pratique religieuse, et non l’inverse.
La laïcité, c’est cela.