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lsga 28 juin 2014 11:08
lsga

très bon article, j’ai bien ri. 

 
Le très gros problème du vote fasciste, c’est le niveau intellectuel extrêmement faible des électeurs (en général). Les êtres humains sont à une période de leur histoire où une petite élite de scientifique a permis l’émergence d’une société évoluée et de technologies de pointes, alors que la population dans son ensemble est restée au raz des pâquerettes. 
 
La débilité profonde des allemands des années 30 est flagrante quand on regarde les images d’archives. Certes, depuis, le quotient intellectuel des êtres humains a augmenté, et ils sont globalement plus éduqués, mais ce pays reste un pays d’abrutis. 
 
Il reste une bonne nouvelle dans tout cela : c’est que ces abrutis n’ont du pouvoir que si ils savent se mettre en grève et organiser la lutte sociale. Par les urnes, ils n’en ont aucun. Le Fascsime est passé au début du 20ème siècle car la bourgeoisie était face à un péril communiste et socialiste. C’est pour cela que la bourgeoisie a soutenu les Hitler (semaine de travail à 66h : ça laisse pas beaucoup de temps pour aimer son pays) , et les Mussolini. 
 
Aujourd’hui, la bourgeoisie n’a plus besoin des fascistes. Elle n’est plus bourgeoisie industrielle nationale, mais oligarchie financière. Il n’y a plus de péril communiste, pas plus que de dynamique sociale réformiste. Les fascistes n’ont donc aucune chance d’arriver au pouvoir : ils n’ont plus leurs alliés bourgeois.
 
Reste que les partis de pseudo-opposition comme le FN (mais pas que...) détournent efficacement le prolétariat de la lutte des classes, et permet à l’oligarchie financière de réduire à néant sans la moindre difficulté l’ensemble des acquis sociaux nationaux du 20ème siècle. C’était prévisible. Certes, cela serait évitable par une union du prolétariat à échelle européenne dans des mouvements de grèves et de manifestation continentale ; mais malheureusement, la débilité mentale qui affecte durement les syndiqués et leurs leaders les en empêche. 
 
Tant pis, il faudra attendre que les libéraux aient fini d’uniformiser par le bas le niveau de vie en Europe pour voir à nouveau émerger des luttes sociales et une conscience de classe. D’ici là, l’émergence des nouvelles technologies devrait avoir largement augmenté le niveau intellectuel des êtres humains. Mais bon, sur ce cailloux, on vit moins d’un siècle, et repousser les luttes de 30 ou 40 ans, c’est les repousser d’une vie. 



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