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philouie 19 septembre 2014 18:20

Bien, revenir dans le fond, bravo !
 
Bon, j’élime tout ce qui, selon moi, relève du bruit et de l’enfumage, ce qui nous évitera de nouvelles disputes stériles, afin de garder ce qui ,selon moi, relève du fond :
 
... votre définition de la castration réelle est parfaitement juste et justifiée. L’absence de castration réelle prend forme dans des expressions telles que : vous ne m’êtes rien
 
D’abord, je constate que vous êtes d’acoord avec ma définition de la castration réelle et qui je le rappelle est l’apparition de l’autre en tant qu’il est absent. C’est une bonne base pour un débat.
 
Par contre dans votre deuxième proposition il y a pour moi deux erreurs.
 
La première est que vous parlez d’absence de castration, or en réalité l’absence de castration ça n’existe pas.(et pour cause, l’existence, c’est la différenciation).
Je concède que le mot « castration » est mal approprié , puisque la castration signifie la « perte du phallus », métaphore de la perte de la toute puissance, conséquence de l’apparition de l’autre.

Avec Esther, je parlé de dissociation , le soi se sépare pour donner naissance au moi et au toi.
 
Il y a alors un gain et une perte. Une perte intérieure, donc perçue en premier, qui est celle de la toute puissance. et un gain, celui de l’apparition de l’autre,mais dans un premier temps remis à plus tard (l’autre est absent). La perte est la cause de la souffrance dont l’expression est la colère.
 
Donc, il y a toujours castration , c’est à dire dissociation du soi en moi et toi.
 
La deuxième erreur que vous faites et dans le sens que vous donner à l’expression « vous ne m’êtes rien » dont je comprends que vous voulez en faire le signe de la négation de l’autre, alors que c’est précisément le contraire : « vous ne m’êtes rien » signifie « nous ne sommes pas mariés », « nous ne nous sommes pas juré fidélité », « vous pouvez faire ce que vous voulez ». c’est une façon de restaurer l’autre dans sa liberté d’être ce qu’il est.

le problème est l’absence de castration symbolique et non la supposée absence d’une castration qui elle est bien réelle.
 



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